Lors de son irruption dans le circuit en 2010, peu d’informations filtraient encore sur ce géant californien installé à Brooklyn.

Puis ses deux albums ont parlé pour lui. En deux ans à peine, ils ont imposé notre solide vocaliste auprès des amateurs de jazz comme de soul.

Gregory Porter est finalement apparu dans quelques grands festivals hexagonaux cet été, révélant au passage une voix et une présence impressionnantes doublées d’une aisance rare dans les contextes les plus variés et les plus raffinés, jazz, soul ou romance.

Native de Detroit, Dianne Reeves s’installe à Los Angeles en 1976. Elle s’y consacre au chant et travaille bientôt avec Sergio Mendes ou Harry Belafonte. Sa collaboration avec Belafonte lui révèle notamment les musiques caraïbes et, bientôt, les sons venus d’Afrique de l’Ouest.

Depuis trois décennies, avec parfois l’aide de son cousin George Duke, Dianne Reeves a enregistré une vingtaine d’albums. Elle y exprime tour à tour un jazz voluptueux, un scat fiévreux, une pop de velours, des inflexions soul ou gospel et des incantations mandingues.

Préparez les brassées de roses rouges : une diva du jazz nous visite.