GREGORY PORTER

Biographie de Gregory PORTER

On l’a vu à la tête de son propre quartet àla Défense, à Jazz in Marciac ou Jazz à Vienne, avec le trompettiste Stéphane Belmondo lors de Jazz à Porquerolles, ou bien encore en invité de Robin McKelle au Festival des 5 Continents de Marseille.

Sur Water, un premier album immédiatement sélectionné aux Grammy Awards 2010 et sacré « Meilleur album de l’année » par l’Académie du jazz, le chanteur distillait déjà les différentes facettes de son art éclectique. Gregory Porter y abordait avec le même brio le style vocalese (en s’appropriant par exemple au chant le solo de Wayne Shorter sur « Black Nile ») ou le maniérisme soul d'un Anthony Newley. L’album recélait  aussi une petite bombe qui a explosé sur Internet, « 1960 What ? », une chanson contestataire de plus de douze minutes. Pudique, l’artiste reste silencieux sur les épreuves que le destin lui impose et sur ce passe-montagne qu’il porte en permanence. Auteur et compositeur, il manie avec douceur l’arme de la musique et de la poésie. « Je suis intimement convaincu que l’art peut être plus puissant que l’artillerie d’une armée », confie-t-il.

Dans Be Good, son deuxième album produit par Brian Bacchus (Norah Jones, Cassandra Wilson ou Joe Lovano), Gregory Porter célèbre l’évolution du quartier de Harlem, il cite Langston Hughes, Marvin Gaye… Paru en février 2012, ce deuxième opus confirme Gregory Porter au rang des nouveaux maîtres chanteurs de la décennie. Gorgé de soul, le style de ce baryton de1,92 m assume tout à la fois l’héritage de Nat King Cole ou Jimmy Witherspoon et celui de Sam Cooke.


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